Comment choisir son quick shifter : le guide ultime pour une montée en régime sans accroc
Pourquoi installer un quick shifter sur sa moto ?
Vous en avez marre de couper les gaz à chaque passage de vitesse ? Le quick shifter, c’est un peu la baguette magique des motards qui veulent gagner en fluidité, en réactivité et en sensations fortes. Ce petit bijou technologique permet de passer les vitesses sans débrayer, ni réduire les gaz. Résultat ? Des montées en régime plus rapides et une conduite plus nerveuse, presque comme sur piste.
Mais attention, avant de foncer tête baissée pour acheter le premier modèle venu, il est essentiel de bien comprendre les critères pour savoir comment choisir son quick shifter. Parlons-en !
Comment fonctionne un quick shifter moto ?
Un quick shifter agit comme un interrupteur entre votre levier de vitesse et l’ECU (le cerveau électronique de votre bécane). Lorsque vous montez une vitesse, le capteur détecte le mouvement et interrompt momentanément l’allumage ou l’injection, ce qui décharge la boîte et permet le passage sans friction.
C’est comme si votre moto vous disait : « Laisse, je m’en occupe à ta place. »
Quick shifter up, down ou les deux ?
- Quick shifter up : permet de monter les vitesses sans embrayer. Idéal pour un usage route ou piste.
- Quick shifter up/down (ou « blipper ») : monte et descend les vitesses sans utiliser l’embrayage. Ultra-confort pour la conduite sportive et touring.
Quick shifter universel ou spécifique ?
Il existe des modèles adaptables à presque toutes les motos, mais certains sont prévus spécialement pour une marque ou un modèle. Le montage sera plus simple avec du spécifique, mais souvent plus cher.
Est-ce compatible avec ma moto ?
C’est LA question à se poser avant d’acheter. Pour être sûr, référez-vous aux fiches produits comme celles liées à l’installation d’un quick shifter moto. Elles indiquent souvent les compatibilités par modèle ou année.
Comment choisir son quick shifter : les critères à vérifier
La qualité du capteur
Le coeur du système, c’est le capteur. Il peut être à pression, à tirage, ou intelligent (auto-apprentissage). Un bon capteur doit réagir vite, sans être trop sensible pour éviter les coupures intempestives.
L’ECU de la moto
Certaines motos modernes sont déjà pré-équipées pour recevoir un quick shifter, il suffit d’en activer l’option. Pour les autres, il faudra un modèle avec boîtier de gestion intégré. Là aussi, attention à la compatibilité !
Le type de conduite
Vous roulez en ville, en balade ou sur circuit ? Un modèle haut de gamme sera surdimensionné pour un usage urbain, mais indispensable sur piste. Inutile de sortir l’artillerie lourde pour aller chercher le pain, mais sur un col de montagne, là, ça change tout 🌄.

Installation d’un quick shifter moto : galère ou formalité ?
Peut-on le monter soi-même ?
Oui, mais tout dépend de vos compétences en mécanique. Pour les modèles simples, avec notice bien foutue, c’est faisable. Comptez 1h à 2h si vous êtes méthodique. Pour les autres, un petit tour chez votre mécano s’impose.
Les étapes clés
- Détection du sens de passage (tirer ou pousser le levier).
- Installation du capteur au niveau de la tringlerie.
- Connexion à l’ECU ou via un boîtier externe.
- Test et ajustement des coupures.
Le saviez-vous ?
Certains quick shifters sont programmables via smartphone. Idéal pour ajuster les temps de coupure selon vos préférences, comme un chef cuisto qui ajuste l’assaisonnement 🍼.
Tableau comparatif des types de quick shifter
Type de Quick Shifter | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Up uniquement | Moins cher, facile à installer | Ne gère pas les descentes |
Up/Down (blipper) | Confort maximal, mode sport +++ | Prix plus élevé, installation plus longue |
Universel | Large compatibilité | Parfois moins précis |
Spécifique constructeur | Plug and play, fiable | Cher, limité à certaines motos |
Comment choisir son quick shifter en fonction de son budget
Entrée de gamme : 100 € à 200 €
Parfait pour ceux qui veulent tester sans se ruiner. Mais attendez-vous à une finition plus simple et moins de réglages.
Milieu de gamme : 200 € à 400 €
Excellent rapport qualité/prix. Suffisant pour 90% des motards.
Haut de gamme : 400 € et +
Là on entre dans le haut niveau : capteurs intelligents, connectivité smartphone, précision chirurgicale. Idéal pour pistards.
Mon avis sur le choix d’un quick shifter
Personnellement, je ne pourrais plus m’en passer. Le confort de conduite est incroyable, surtout sur les longs trajets ou en conduite sportive. Mais comme pour tout, il faut savoir pourquoi on l’installe. Pas besoin de sortir le bazooka pour une 125 cm3 de 2004…
FAQ – Vos questions sur les quick shifters ❓
Un quick shifter abîme-t-il la boîte de vitesses ?
Non, si le montage est bien fait et le temps de coupure bien réglé. Au contraire, il peut même prolonger la durée de vie de votre embrayage en réduisant son usage.
Peut-on installer un quick shifter sur toutes les motos ?
Pas toutes, mais presque ! Il suffit que la moto ait une boîte séquentielle. Les tricycles, scooters à variateur ou les motos avec boîte automatique ne sont pas compatibles.
Est-ce légal sur route ?
Oui, le quick shifter est autorisé tant qu’il ne modifie pas les caractéristiques techniques homologuées du véhicule. Renseignez-vous tout de même pour les modèles très performants.
Y a-t-il un entretien particulier ?
Pas spécialement. Vérifiez de temps en temps le bon fonctionnement du capteur et les connexions électriques. Un petit nettoyage de la tringlerie ne fait jamais de mal non plus.
Quel modèle recommandez-vous pour un usage mixte route/piste ?
Un modèle up/down milieu de gamme, programmable, est un excellent choix. Il offre un bon confort au quotidien, tout en étant suffisamment réactif pour une journée circuit.
Et vous, avez-vous déjà testé un quick shifter ? Venez en discuter avec nous dans les commentaires ! 🚜